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Quelle est la différence entre une liquidation simplifiée et une liquidation classique ?

Lorsqu’une entreprise doit fermer ses portes, il existe deux types de liquidation judiciaire : la liquidation simplifiée et la liquidation classique. Ces deux procédures visent à clôturer une entreprise en difficulté, mais elles diffèrent par leur cadre légal, leur durée et leurs critères d’éligibilité.

Obtenir une Liquidation simplifiée

C’est toujours un défi d’obtenir du tribunal un jugement de liquidation simplifiée, qui facilite la procédure et raccourcit les délais.

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La Liquidation simplifiee en 6 à 9 mois

Les formalités allégées, comme la vente directe des actifs sans autorisation préalable du juge, permettent de clôturer la liquidation dans un délai moyen de 6 à 9 mois, contre plusieurs années pour une liquidation classique.

La liquidation simplifiée : une procédure accélérée

 

La liquidation simplifiée est réservée aux petites entreprises qui respectent des critères précis, définis par l’article L641-2 du Code de commerce. Voici les conditions principales :

 

  • L’entreprise ne doit pas avoir plus d’un salarié dans les six mois précédant l’ouverture de la procédure.

 

  • Son chiffre d’affaires hors taxes ne doit pas dépasser 750 000 €.

 

  • Le passif exigible (dettes) doit être limité, selon les critères établis par le tribunal.

 

Cette procédure vise à réduire les coûts et les délais pour les entreprises de petite taille. Par exemple, certaines formalités sont allégées, comme la vente directe des actifs par le liquidateur sans autorisation préalable du juge-commissaire. De plus, la clôture peut être prononcée rapidement, dans un délai de 6 à 9 mois en moyenne.

 

La liquidation classique : pour les entreprises plus complexes

La liquidation classique s’applique à toutes les entreprises qui ne remplissent pas les critères de la liquidation simplifiée. Cette procédure, bien que plus longue et plus coûteuse, permet de traiter les cas plus complexes, comme les entreprises ayant plusieurs salariés, un chiffre d’affaires élevé ou des actifs significatifs.

 

Contrairement à la liquidation simplifiée, le tribunal joue un rôle plus actif dans la gestion des actifs, et le processus peut s’étendre sur plusieurs années en fonction de la taille et de la situation de l’entreprise.

 

Quelle que soit votre situation, une solution existe

Si votre entreprise ne remplit pas les critères de la liquidation simplifiée, il est toujours possible d’opter pour une liquidation simplifiée auprès du tribunal. Quelle que soit la taille de votre entreprise, nous pouvons vous accompagner à chaque étape, de la préparation de votre dossier à la clôture définitive.

Rappel des lois sur la liquidation judiciaire : points essentiels

La liquidation judiciaire est strictement encadrée par le Code de commerce. Voici les principales notions à connaître :

  • La cessation de paiements : Selon l’article L631-1, une entreprise est en cessation de paiements lorsqu’elle est incapable de faire face à ses dettes exigibles avec son actif disponible. Cette situation marque le point de départ des démarches de liquidation ou de redressement.

 

  • La période de suspicion : Définie par l’article L631-8, cette période s’étend du moment où l’entreprise est en cessation de paiements jusqu’à l’ouverture de la procédure collective. Durant cette période, certaines opérations peuvent être annulées, comme les paiements préférentiels ou les ventes d’actifs réalisées pour protéger des créanciers spécifiques.

 

  • Les responsabilités du dirigeant : Si des fautes de gestion sont prouvées, le tribunal peut prononcer des sanctions personnelles, comme l’interdiction de gérer (article L653-2).